Ce soir là, Jake et ses amis avaient décidé de rentrer par le chantier abandonné pour rentrer chez eux. Ils ignoraient alors que cela allait changer leur vie à jamais… Car ils furent ainsi témoins de la mort d’Elfangor, un Guerrier Andalite combattant une invasion alien sur Terre. Et, désormais affublés du pouvoir de se transformer en n’importe quel être vivant, une technologie Andalite offerte par Elfangor, c’est à eux de protéger l’humanité de l’invasion, jusqu’à l’arrivée des secours…
Mon avis
Animorphs est LA saga de mon adolescence, un peu comme les Chair de Poule le furent avant. De ce fait, elle reste pour toujours une de mes préférées, et ce même si j’ai bien grandi depuis.
Bien sûr, elle n’est pas exempte de défauts. Il y a des incohérences, et le recours à des Nègres à partir des vingtièmes tomes a beaucoup cassé la dynamique des personnages, qui sont devenus pour chacun une sorte de parodie d’eux-mêmes. Rien ne vaudra jamais l’auteur lui-même pour écrire ses romans. On regrettera aussi que l’éditeur Français ait décidé de ne pas publier les environs dix derniers tomes, nous prenant vraiment pour des cons.
Mais ne nous attardons pas sur ça !
Animorphs, c’est de l’action, de l’émotion, du drame, de l’humour… Et bien que destinée à un jeune publique (12/14 ans), je trouve qu’il y a des choses que l’on ne comprendra jamais aussi bien qu’en ayant un peu grandi.
Aucun des six personnages principaux n’est la copie de l’autre, au point qu’on n’ait même pas besoin de vérifier qui parle à quel moment, on le sait à sa manière de s’exprimer.
Les « gentils » ne sont pas si gentils qu’on pourrait le penser ; les « méchants » ne sont pas forcément tous méchants ; on est bien loin du monde manichéen de beaucoup d’auteur, et ce n’est pas pour déplaire.
Aucun tome ne laisse de temps mort, et ainsi on ne s’ennuie jamais.
Je ne suis absolument pas objective sur cette saga, qui m’a beaucoup marquée, mais s’il est encore possible de dénicher les tomes, alors j’en conseille fortement la lecture.