Cette jeune fille est plus puissante que la moyenne de nos élèves, peut-être même plus que nos mages ! Elle est un danger. Il faut la trouver et l’arrêter. Si c’est une renégate, la loi nous oblige à l’amener devant le roi. Sinon, nous sommes tenus de lui enseigner le Contrôle. C’est encore une enfant, probablement une voleuse ! Mais elle pourrait devenir une grande magicienne…
Comme chaque année, les magiciens d’Imardin se réunissent pour nettoyer la ville des indésirables. Protégés par un bouclier magique, ils avancent sans crainte au milieu des vagabonds, des orphelins et autres malandrins qui les haïssent. Soudain, une jeune fille ivre de colère leur jette une pierre… qui traverse sans effort le bouclier magique dans un éclair bleu et assomme l’un des mages. Ce que la Guilde des magiciens redoutait depuis si longtemps est arrivé : une magicienne inexpérimentée est en liberté dans les rues ! Il faut la retrouver avant que son pouvoir incontrôlé la détruise elle-même, et toute la ville avec elle. La traque commence…
Mon avis
Ce qui est étrange avec ce livre, c’est que pendant une très grosse partie j’ai eu une incroyable impression de déjà-vu, je me suis demandé pendant des centaines de pages si je n’avais pas déjà lu ce roman avant. Ce qui est totalement impossible, vu qu’il n’est pas dans ma bibliothèque et que je ne vais plus à la médiathèque depuis 2002. Mais c’était vraiment, vraiment étrange.
Dois-je en conclure que l’incroyable simplicité et banalité de l’histoire est en cause ?
Probablement. Et pourtant, j’avoue que malgré ce défaut de banalité, j’ai plutôt accroché.
Les personnages sont attachants, comme peuvent l’être les personnages un peu naïfs et juvéniles malgré leur grand âge que l’on trouve souvent dans la littérature jeunesse.
Oui, je trouve beaucoup de défauts à ce roman, je l’avoue. Banalité, simplicité, langage très courant qui m’a plutôt surprise (je n’ai pas l’habitude de ça en fantasy), personnages adultes qui semblent bien plus jeunes que leur âge… Mais j’adhère.
L’histoire n’est ni lente, ni ennuyante, tout se lit d’une traite avec facilité et plaisir. Pas beaucoup d’intrigue ni de mystère, mais on se prend malgré tout facilement au jeu.
Sonea est à la fois indépendante et pourtant un peu suiveuse ; Rothen a un côté vieux gros nounours qui donne immédiatement envie de lui faire confiance ; Dannyl a son petit côté rebelle mais digne de confiance ; et Cery reste un ami fidèle et loyal. Un petit « groupe » très attachant en somme. Malgré tout très manichéen, parce que les gentils sont juste gentils et le méchant reste le méchant.
Pour résumer, un vrai plaisir à lire malgré son côté roman jeunesse (qui a de plus en plus tendance à me rebuter).
J’attaque la suite avec plaisir.