Synopsis
Après leur victoire en Aurënen, Alec et Seregil ont regagné Rhíminie.
Mais difficile pour eux de s’y sentir à leur place, alors que la plupart de leurs amis sont morts ou en exil. Afin de tromper leur ennui, ils acceptent une mission qui les conduira de nouveau sur les terres natales de Seregil. Mais en chemin, ils tombent dans une embuscade, sont séparés et finissent vendus comme esclaves. Seregil s’accroche à la vie dans l’unique espoir qu’Alec soit toujours de ce monde. Quant à Alec, son étrange maître ne s’intéresse pas tant à lui qu’à son sang. En effet, son ascendance unique le rend capable de produire un trésor exceptionnel…
Mon avis
Avec ce tome 4, nous revenons un peu plus à l’esprit du 2 (qui reste mon préféré à ce jour, juste après le 1), et c’est très agréable à mes yeux il faut bien l’avouer.
Même sans grande surprise, nous ressentons assez bien l’impuissance des personnages, devenus esclaves et cherchant le meilleur moyen de s’échapper, mais surtout de se retrouver.
Le maître d’Alec, Yhakobin, est un personnage assez intrigant, on a du mal à savoir si dans le fond c’est une bonne âme (autant que peut l’être un esclavagiste…) ou s’il est juste complètement fou à lier.
Khenir, quant à lui, a été facile à cerner, un peu trop peut-être ? Je n’en dirai pas plus pour le pas spoiler, mais il ne réserve aucune surprise.
Seregil est pas mal mis à l’écart je trouve, le livre se concentrant plutôt sur les expériences faites sur Alec, et c’est assez dommage parce qu’au final, on a l’impression qu’il ne sert pas à grand chose, à part à être malade, se révolter une page ou deux, puis être à nouveau cloué au lit…
Ilar en revanche, est un personnage qui m’a grandement déçue. Je sais, il y a une véritable explication à son comportement, mais je l’imaginais plus imposant, plus charismatique, plus intelligent et finalement… il n’est même pas l’ombre de ce qu’il aurait dû être. Il sait cependant mettre le chaos sur son passage, donc il est toujours fidèle à lui-même quelque part.
Sebrahn ne m’a pas convaincue, mais le personnage a encore pas mal de choses à nous faire découvrir, donc je n’en dirai pas plus. Juste que je ne suis pas vraiment attachée à lui/elle à ce point.
Pour en revenir à Alec et Seregil, il y a toujours la même tension latente entre eux, leurs nombreux non-dits ne les aident pas beaucoup et on attend, encore et encore, le jour où ça fera de vraies étincelles. Pour l’instant, on est juste un peu déçu que cette tension ne donne rien. Et surtout, on reste rassuré en même temps que ça donne rien, parce qu’au moins ils sont toujours aussi proches *clin d’œil*
Au final, très bon livre, qu’une fois encore je préfère au tome 3 qui manquait pas mal d’intrigue à mon goût. Je parle beaucoup des personnages et pas beaucoup de l’intrigue, mais tout est lié.
J’ajouterai quand même que, si j’ai eu beaucoup de mal à suivre les premiers tomes en anglais, celui-ci est d’une facilité surprenante à lire. Je ne sais pas si c’est parce que maintenant je suis parfaitement imprégnée de l’univers ou si c’est parce que l’auteur a mis du temps avant de se remettre à l’écriture et son style a donc changé entre temps, mais ça fait bizarre de lire aussi facilement une auteur qui m’a posée pas mal de soucis.