Peter Darling, de Austin Chant

Titre : Peter Darling

Auteur : Austin Chant

Edition : Less Than Three Press

Date de sortie : 15 février 2017

Format : numérique, papier
164 pages

Résumé :

Il y a dix ans que Peter Pan a quitté le Pays Imaginaire pour grandir, laissant derrière lui ses rêves d’adolescent pour se résigner à vivre la vie de Wendy Darling. Mais grandir l’a aidé à réaliser à quel point son identité d’homme est incontestable.

Cependant, quand il retourne au Pays Imaginaire, tout a changé. Les garçons perdus sont devenus des hommes, et les jeux de guerre auxquels ils jouaient sont désormais réels et mortels. Plus choquant encore, Peter se découvre une attirance qu’il n’aurait jamais pu imaginer ressentir pour son vieux rival, le capitaine James Crochet.

Réaliser ça, c’est également réaliser qu’il ne sait plus lequel d’entre eux est le véritable méchant de l’histoire.

Mon avis :

Peter Darling est le type de livre qui peut m’embêter sur certains points… et que j’ai pourtant adoré ! (Dans le cas où le doute résiderait malgré les tournures de phrases : Peter Pan est un homme transgenre, assigné fille à la naissance qui a grandi à Londres sous l’identité de Wendy Darling).

Après avoir tenté de vivre sa vie sous l’identité de Wendy Darling, adolescente puis jeune femme qui n’existe pas, Peter craque et retourne au Pays Imaginaire pour vivre enfin sous sa véritable identité. Il va y tenter de retrouver ce qu’il vivait en tant que jeune adolescent, mais tout change forcément quand on grandit !

J’y ai trouvé un certain… disons, respect de l’esprit de l’oeuvre originale (dans le sens où Peter Pan n’est pas forcément comme Disney nous l’a présenté à tous), mais je ne peux pas trop m’avancer sur ce point. Je dirai juste qu’il y a une certaine cruauté originale qui est respectée. Ce point reste discutable.

C’est aussi une histoire drôle, adorable, tendre et beaucoup trop courte à mon goût.

J’aurais adoré rester plus longtemps dans le monde de Peter et James. Comprendre de manière plus complexe comment celui-ci fonctionnait. Me laisser me perdre dans la magie des lieux encore et encore. Rester aux côtés de ce pauvre Peter un peu paumé (ce qui est compréhensible vu tout ce qu’il a vécu !) et de ce James Crochet que je trouve… étrangement doux et tendre malgré certaines choses qui peuvent se passer. J’aurais vraiment aimé rester à leurs côtés plus longtemps.

C’est juste un peu dommage que Peter, qui est censé avoir une vingtaine d’années, agisse un peu comme un enfant… mais encore une fois, il cherche à retrouver ça, cette enfance, cet instant où il a pu pour la première fois oublier la peau de Wendy et vivre exactement comme il l’entendait. Et je trouve que ça colle avec le respect de l’oeuvre d’origine aussi. On a également différents flash-back qui aident à comprendre ce qu’il a pu vivre et pourquoi il a fini par craquer.

Ce livre est actuellement, autant que je sache, disponible uniquement en français, et je pense qu’il mériterait d’avoir sa place, ainsi que Coffee Boy du même auteur. Appel discret aux éditeurs pour Austin Chant *wink wink*

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