L’Ombre de l’Assassin, de James Clemens

L'ombre de l'assassin

Durant quatre mille ans, rien n’est venu troubler la paix des Neuf Contrées, bénies des dieux… mais les dieux meurent aussi.
Meeryn, déesse des Îles d’Estivage, a été sauvagement assassinée. Le seul témoin, Tylar de Noche, est un ancien Chevalier d’ombre. Cette caste de combattants puissants et respectés a reçu la Grâce de se déplacer sans être vu et de s’esquiver dans les ténèbres. Mais frappé d’infirmité, Tylar est tombé en disgrâce.
Or, en mourant, la déesse lui a accordé une bénédiction : une marque qui a guéri son corps blessé mais que beaucoup voient comme la preuve qu’il est l’assassin. Pourchassé sans relâche, Tylar doit prouver son innocence et vaincre le véritable coupable…

Mon avis

J’aime beaucoup la plume de James Clemens, c’est donc sans surprise que j’ai dévoré ce roman avec un grand plaisir !

On notera déjà l’originalité de son monde.

Ici, ce sont des Dieux et non des Rois qui dirigent les contrées ; des Dieux aussi différents qu’ils ne sont nombreux, chacun représentant un élément (terre, air, feu, eau) et dont on vénère les fluides (ou humeurs) corporels. Beurk. Enfin, là n’est pas le sujet.  Avec un joli mélange de magie et de « technologie » par certains aspects.

La Guerre des Dieux s’annonce déjà comme une saga plus sombre et violente que Les Bannis et les Proscrits, mais ça ne me déplait pas non plus. Rien que le prologue annonce la couleur, mais également le deuxième chapitre dont j’ai survolé quelques pages plutôt que de les lire tant elles m’ont rendue nauséeuse. Mais je ne spoilerai pas ;p

Bien sûr, il y a des défauts, comme toujours !

J’ai par exemple trouvé certaines intrigues secondaires baclées et expédiée, et il y a eu des chapitres où j’ai été moins emballée qu’à d’autre. Et puis, l’histoire de l’Épée magique, eh bien… Bon, ça reste un classique de la Fantasy, ma foi. Certains reprocheront aussi à l’auteur de nous réexpliquer cinquante fois les mêmes choses qu’on connait déjà, au cas où on serait trop idiot pour avoir compris la première fois. Dommage, je suis attentive, donc ça m’a surtout agacée, mais je reconnais que c’est également bien pour ceux qui suivraient moins bien l’histoire. Enfin bon, ce besoin de se justifier pour tout, c’est aussi ça qui fait le style de l’auteur.

Et les personnages, enfin… Tous très intéressants, et surtout la petite Fléchette si touchante. Mais au final, quand on y réfléchit, ils manquent un peu de… vie, dirais-je. De quelque chose qui donne une personnalité à quelqu’un. En espérant que ce détail soit réglé dans le tome 2… Affaire à suivre.

J’en conseille donc la lecture à qui veut s’évader quelques temps.

1 thought on “L’Ombre de l’Assassin, de James Clemens”

  1. beaucoup de mal à accrocher à ce premier tome
    j’emprunterai certainement le tome 2 à ma soeur, mais pas dans l’immédiat

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