L’aube d’Avaryan 3 : Une pluie de princes, de Judith Tarr

Une pluie de princes

Prince héritier de l’empire de l’Est et prince héritier de l’empire de l’Ouest, ils étaient ennemis de naissance. L’un était noir de peau, les cheveux et la barbe rouge, fils de l’héritier du Soleil. L’autre était blond et pâle, fils de l’Empereur au masque d’or. Lorsqu’ils se rencontrèrent, c’est lui qui était pourchassé, victime d’un complot. Il se crut sauvé par une sorte d’ermite fou, prêtre du Soleil et barbare sans culture.
Leurs deux empires s’apprêtaient à la guerre, sous n’importe quel prétexte. Les deux princes voulaient sauver la paix. Ils voyaient plus loin que leurs pères.
Ils ignoraient quels périls ils allaient devoir affronter, la douleur de la magie qui leur permettrait d’assumer leur amour devant leurs peuples, de leur promettre un héritier pour régner sur un monde enfin uni, de lutter en ne formant plus qu’un seul être, doué d’une seule magie.

Mon avis

Je suis assez mitigée sur ce livre.

Déjà, l’édition m’a rebutée. Si j’avais su que c’était aussi bâclé, j’aurais pris la version originale ! Et une mauvaise conjugaison par ici, et un oublie de mot par là… J’en reviens à me dire que l’écriture de Tarr est vraiment savoureuse en vo, parce que là je l’ai aussi trouvé superbe. Pourtant, vu le soin apporté j’imagine que la traduction ne doit pas être terrible…

Bon, ça, c’était sur la forme.

L’histoire en elle-même s’étend difficilement sur ses 500 pages où, avouons-le, il ne se passe rien. Pourquoi l’ai-je lu aussi facilement alors ? Probablement l’écriture qui joue beaucoup sur mon plaisir.

Le prince Hirel nous y montre une agréable évolution de son caractère, passant du prince pourri-gâté capricieux au prince… capricieux, pourri-gâté, mais un peu plus mature malgré tout *rire*
L’amitié qui le lie peu à peu à Sarevan est amusante tant elle est complexe, à la limite de la haine fraternelle.

Malgré tout, les deux restent plutôt immatures dans leur manière d’agir pour sauver la paix, et j’admets que j’aime beaucoup ça. Cette immaturité, qui prouve qu’ils ne sont pas parfaits.

Et parfaits, ils sont loin de l’être, aucun des deux n’est un prince bisounours comme on en voit souvent en fantasy, et ça aussi j’aime beaucoup !

Malgré tout… on s’ennuie, on est parfois un peu perdu, on a souvent envie de rouler des yeux. Et, en grosse féministe que nous sommes, on a envie de jeter le livre par la fenêtre parfois *rires*

J’aime bien. Et en même temps, je n’aime pas vraiment.

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