Alors que les démons envahissent le Royaume et que le Noirbois s’étend de plus en plus vite, laissant planer la menace de la longue nuit, le destin de tous repose sur les épaules d’un prince indésirable et sa licorne de mauvaise foi ; d’un vieux dragon fatigué ; et d’une princesse fort peu distinguée.
Mon avis
Au début bouquin, j’ai pensé avoir trouvé là une aventure sortant largement des sentiers battus. Avec ses héros peu communs et la dynamique du texte entrainante, je pensais trouver quelque chose d’original.
Mais ça n’a duré qu’un seul chapitre ; et La Nuit de la Lune Bleue est finalement un roman de Fantasy qui suit le schéma classique…
J’ai tout de même fortement apprécié la manière dont la famille royale était présentée, si loin des Bisounours Happy Go Lucky de pas mal d’autres romans que j’ai lus. Puis, en bonne froussarde qui s’assume, j’ai tremblé lors de l’expédition de Rupert dans la mine. Eh oui, on se refait pas ! *rires*
Et je me suis aussi pas mal ennuyée lors des passages dans le Château, quand on tentant de suivre l’inutile tentative de rébellion.
Ceci dit, même si mon entrain s’est vite atténué, une chose est sûre : l’auteur est un virtuose ! Il sait nous faire rire, puis nous faire trembler, nous emmener sur les champs de bataille ou introduire des traitres à la couronne ; avec la même facilité déconcertante pour chaque étape. Passons sur la « romance » de l’histoire, tout le monde a son point faible, ne lui en voulons pas, ce n’est pas non plus le but du roman.
J’avais deviné largement avant la révélation qui était le « vrai » grand traitre, mais c’était tellement logique, aussi ! que quand on en est arrivés là, je me suis dit « non, sans blague, on s’y attendait pas du tout *baille* » xD
En résumé, il s’agit d’un bon livre, dans la moyenne des romans de Fantasy. Le chapitre premier, qui laisse une fausse impression quant au ton que prendra l’histoire, n’est au final là que pour montrer l’évolution de Rupert. C’est bien démontré, mais c’est dommage.