La Proie de la Magie
Autant le dire tout de suite, je suis partie avec un très gros a priori sur ce bouquin. Il faut dire aussi que Lackey est un auteur dont je ne sais toujours pas avec certitude si je l’aime ou si je la déteste. Quoi qu’il en soit, elle ne me laisse pas indifférente.
Maintenant, avec cette saga, j’ai été bluffée.
Il y a toujours les trucs « à la Lackey » que je n’aime pas du tout. Ses raccourcis faciles, ses petits mots d’amour mielleux et collants, ses incohérences, ses personnages siiiiiii bôôôôô, entre autre. Sans compter que, si on y réfléchit deux secondes, on se rend compte sans difficulté que chaque personnage est un copié-collé de l’autre.
Mais surtout, dans ce tome, le bon côté de Lackey est incontournable. Ce côté qui me fait accrocher à un bouquin sans réussir à m’en défaire, sans penser à rien d’autre. Je n’ai pas lu La Proie de la Magie, je l’ai dévoré avec avidité.
Et pourtant, je savais déjà ce qui se passait à peu près là-dedans, donc aucune surprise. Mais à aucun moment je ne me suis dis « pfff, de toute façon on va en arriver là, c’est bon, je sais ce qui se passe, laissons tomber ». Non, non, non.
Le destin de Vanyel, il me passionne.
Que demander de plus ? (À part moins de dialogues mielleux ? Oops, désolée, impossible, c’est du Lackey…). Peut-être que la relation entre Vanyel et Tylendel aurait mérité d’être mieux exploitée, parce qu’encore une fois on sait ce qui se passe dans la tête de Vanyel, mais c’est suggéré de manière trop vague. Développe, bon sang !
Oh, et puis j’aurais aimé au moins un petit bisou entre nos loulous, franchement ! XD Au début, j’ai cru que c’était par pudeur, mais Danselune donne un petit smack à Vanyel, puis Kebrain lui roule un patin. Ça aurait bien mérité ce que je voulais, vieille romantique que je suis :p
Les Promesses de la Magie
On prend les mêmes, et on recommence !
J’aime bien comme Lackey tue sans remord ses personnages – ceci dit, mis à part la « grosse » mort du premier tome, elle a une trop grande tendance à nous mettre devant le fait accompli, on n’a donc pas le temps de compatir. Ils sont morts. Ah, ok.
Comme pour le premier tome, la « bataille finale » tiens en quelques lignes sur une page (meuh nan, j’exagère à peine) ; c’est toujours assez « décevant ». Eh oui, j’aime bien l’action, mais cette saga n’est pas portée sur l’action, il faudrait que je me mette ça dans le crâne !
Et encore une fois, on met plus de la moitié du tome avant d’arriver à quelque chose ; mais pourtant, dans l’autre moitié du tome où il ne se passe rien et où on se contente de suivre les états d’âme de Vanyel, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Cette capacité à retenir le lecteur même quand il n’y à rien à raconter, c’est quand même fort.
Je donnerai quand même pour excellent bon point, que beaucoup de ses explications ne sont pas aussi capilotractées que dans le premier tome.
À la suite de ce second tome, je me sens donc définitivement conquise par cette magnifique saga. Et je me félicite de ne pas m’être arrêtée à la mauvaise première impression que j’avais eue de l’auteur.
Le Prix de la Magie
Ouaou…
Encore une fois, on reconnait pas mal de défauts de Lackey, notamment la manière qu’elle a d’expédier sans procès certaines choses qui auraient mérité d’être racontées (ce que deviennent les autres personnages entre le dernier chapitre et l’épilogue, entre autres) tout en s’étalant sur d’autres (comme, encore, les états d’âmes de Vanyel, bien qu’il ait enfin arrêté de jouer à Kaliméro).
Et je dois avouer également qu’un certain passage de la dernière partie de ce tome m’a rendue littéralement malade, à en avoir la nausée (si je savais précisément comment finirait les livres, ce passage là par contre, m’a prise au dépourvue et m’a traumatisée. Les lecteurs sauront de quoi je parle.)
On introduit un nouveau personnage très important, Stefen, sur lequel j’ai complètement craqué. Tellement « imparfait » dans ses intentions, tellement plein de bons sens (et je parle surtout de son côté « courage, fuyons ». Plein de bons sens, ce petit !). Il est adorable.
La fin, alors que j’y étais préparée depuis le début, m’a quand même laissé un goût amer d’inachevé (et m’a presque envoyée sur mon paquet de mouchoirs. Presque. Heureusement, je suis une handicapée des glandes lacrymales).
Un livre magnifique malgré ses quelques longueurs et ses imperfections. Et il m’a finalement offert ce que j’attendais depuis longtemps : LE BISOU ! Non mais ! Même si c’est juste à la fin, je m’en contente ! XD
La conclusion de tout ça, c’est que j’ai commencé à lire cette saga sans trop apprécié Lackey, et maintenant cette trilogie fait partie de mes livres préférés. Comme quoi, on ne peut jurer de rien !
Dire que j’ai adoré cette trilogie est encore en dessous de la vérité !
Jamais encore je n’avais lu de livres qui m’ont marqué et bouleversée de la sorte !
Les émotions sont décrites avec une telle justesse et une telle profondeur que tout le long, j’avais les larmes aux yeux. Le pire, a été la mort de Tylendel…
Cependant, si j’ai adoré cette trilogie, il y a tout de même un point que je regrette.
en effet, je n’ai pas du tout aimé la fin du troisième tome (à partir de quand Yfandes se fait tuer, pas le dernier chapitre qui est juste trop beau ^^)
Lorsque j’ai lu ce que vivait Vanyel, j’ai trouvé cela complètement déplacé vis à vis de l’histoire :/ Je n’arrive toujours pas à adhérer à cette partie du livre.
Mais dans l’ensemble, j’ai trouvé cette trilogie juste magnifique !!!! C’est avec un immense plaisir que je la relirais 🙂
Bien d’accord ^^ Maaiis, j’y peux rien, j’adore l’atmosphère sombre du 3.
Par contre, ce qui arrive à Vanyel… je préfère oublier cette partie. Mais il me semble que Mercedes Lackey aime bien faire subir ça à ses personnages, en fait…