L’Homme-rune, de Peter V. Brett

Couverture

Dans le monde de Arlen, Leesha et Rojer, la nuit est synonyme de terreur, car c’est quand le soleil est couché que les démons sortent de Terre pour massacrer tout être vivant qui ne serait pas à l’abri derrière les Runes magiques.
Arlen ne supporte plus de vivre comme un lâche et fuit sa ferme ; Leesha cherche ce qui pourrait combler sa vie ; quant au petit Rojer, il se retrouve malgré lui à vivre une vie de Jongleur.
C’est à travers les yeux de ces personnages que nous découvrons de quoi est faite la vie des gens prisonniers de leurs précieuses runes…

Mon avis

Alors là je dis « ouaou », parce que franchement, un auteur qui arrive à nous scotcher à son bouquin alors qu’il ne s’y passe pas grand chose, c’est rare et précieux !

L’Homme-rune est, pour les trois premiers quarts du livre, une sorte de long prologue écrit pour nous préparer à ce que la trilogie du cycle des démons nous réserve. On y rencontre les personnages et on suit le chemin qui les conduira à leur combat pour libérer les hommes de la peur des Démons.

Les personnages sont assez diversifiés pour ne pas trop nous lasser ; et bien que leur évolution se fasse en douceur, elle est quand même assez marquante. Aucun n’est parfait, et c’est tant mieux !

Et le pire, c’est que même si Arlen et Leesha (dans son adolescence) sont relativement agaçants (Rojer est le seul que j’apprécie vraiment du début à la fin), ça n’empêche en rien de dévorer les pages et les pages de leurs histoires.

Notons également que j’aime beaucoup le principe de base de l’histoire, l’histoire des démons qui sortent de terre la nuit.

Le plus gros défaut de ce roman, c’est que sa suite ne sortira pas avant la fin de l’année. J’ai le temps de l’avoir oublié, d’ici là…

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